• un instant, un présent , une idée....

     

       

     

  • Audace, audace...

    Tatoueur à toute heure,

    j'encre en mon cœur

    l'essence de vie.

    Aux ombrages raffines,

    distillés en ses lignes noirâtre.

    Je trace , gratte une douleur éphémère

    Audace,audace...

    Ma passion est sans frontières.

    J'accorde mon âme ,

    aux entrelacs de mes pensées.

    Inspiration, expiration d'un battement de cœur,

    s’étalant à l'encre de vos peurs en sommeils.

    Tantôt sur une feuille blanchâtre,

    Tantôt sur vos peau d'humains écorchés.

    Je vous éveil...

    Audace, audace...

    De mes mains qui dansent sur vos souffrances d’âme.

    Je panse et apaise vos esprits esseulés, au son de ma machine qui pique...

    Harmonie de couleurs en ce renouveau qui prend vis.

    J'expanse un instant de vie prolétaire.

    Audace, audace...

    J’éparpille, j'aiguille,

    mes armes à travers mes créations indélébiles.

    Provoquant en leur ego ,

    de leurs corps en suspens..

    Un émoi des plus vivifiant.

    Tatoueur dans l’âme comme une ritournelle.

    J'encre en moi cet idylle,d'un corps à corps .

    Je ré-accorde ses âmes à leurs esprits.

    Dans un cri silencieux...

    Je trouve en moi la paix intérieur.

    F et mère : 01/03/2019


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    • DOULEUR NAISSANTE ( 3 )

     

    • Enfant né, un soir de pleine lune .
    • D'une mère dépressive puis placée peu de temps après dans un asile.
    • Enfant balloté de foyer en foyer.
    • Cet enfant n’ayant reçu que le néant affectif depuis sa venue au monde .
    • Devint enfant débrouillard et malsain.
    • Quand cet enfant atteignit l’âge de ses 18 ans,
    • Sa mère avait préférer les bras de la mort,
    • que celle de la guérison.
    • L’enfant devenant une jolie jeune femme ,
    • elle reçu sans explications, les effets personnels de sa maman.
    • Elle trouva dans une boite en carton,
    • des lettres écrites d‘une vie éphémère,
    • Ainsi qu’une lettre d’amour adressée à un homme ,
    • lettre jamais envoyé .
    • Elle compris enfin son histoire et celle de sa mère.
    • Femme brillante découvrant son passé,
    • devint en quelques années , élève à l’école de police,
    • Elle avait commençais à traquer sa proie.
    • Elle rencontra son amant, un soir d’enquête dans un bar .
    • Jeune et bel inspecteur , p’tit niveau de la crime.

     

    • Regarde , regarde maman .
    • Tes yeux ont trop pleurés ,
    • ton corps est tombé poussière.
    • Regarde , regarde maman
    • Comment ta petite fleur va te venger !

     

    • 1962 dans ce vieux bar ,
    • accoudé au comptoir, ses deux inspecteurs ressassés verre à la main.
    • Pas d’éléments à relier,
    • pas de liens marquant…
    • Peut être quelques hasards pour Harry’s.
    • Les lieux déjà fréquentés , relations proches des victimes pour sa part.
    • Mais pas de liens , ni de cohérences pour les sévices exécutés ..
    • Impasses abstraites , mystérieuses,
    • macabres et aléatoires pour cette histoire.
    • A tous ces soirs d’enquêtes ,
    • de ses dossiers accumulés sur leur bureau de flic .
    • Juste un point positif à cette affaire,
    • leur amitié naissante d’une vie étrange de flic.
    • Vrombissement d’un moteur au loin ,
    • celui de l’inspecteur Joachim ramenant Harry’s au pied de son immeuble.
    • Fin de journée harassante d’enquêtes infructueuses ,
    • la fatigue se lisait sur leurs visages.
    • Harry’s descendit de la voiture ,
    • cherchant ses clefs dans le fond de sa poche ,
    • la rue était peu éclairée par les réverbères.
    • Seule, la lumière d’une pleine lune,
    • éclairée cette nuit glaciale.
    • La voiture redémarra doucement ,
    • l’inspecteur Joachim regardait son collègue,
    • s’assurant qu’il rentrait bien chez lui ..
    • Silhouette s’effaçant dans l’obscurité du rétroviseur..
    • Tapis dans l’ombre d’une ruelle adjacente, de celle d’Harry's .
    • une âme perdue, attendait patiemment , le bon moment.
    • Armée d’un couteau bien aiguisé ,
    • la haine , la détermination , l’excitation se décuplée à l‘abris des regards..
    • L’inspecteur Harry’s ,
    • c’était penché naturellement pour ramasser son trousseau de clefs tombé involontairement.
    • Quand il sentit une douleur aigue lui transpercer le flanc droit ,
    • il tomba à genou puis un deuxième coup de couteau dans le dos l‘étouffa,
    • il s’étala de tout son long sur le trottoir.
    • Seul ,un murmure atteignit le creux de son oreille:

     

    • Regarde , regarde papa.
    • Ton sang coule enfin sur le bitume d’un trottoir !
    • Ta petite fleur , c’est vengée de ton absence ,
    • De ces années d’errance , d’ignorance ..
    • De la souffrance que tu nous a infligé à maman et moi,
    • Je m’épanouie enfin dans ton sang !

     

    • De nouveau un vrombissement d’un moteur.
    • L’inspecteur Joachim revint sur ses pas ,
    • son instinct de flic l’avait poussait à revenir sur les lieux.
    • Voyant la scène au loin , il accéléra, espérant attraper cet assassin.
    • Stupeur pour cet inspecteur quand il découvrit ce monstre,
    • sa petite amie...Oui, c'est elle : Kristine ..
    • Menottes aux poignets , au clair de lune ,
    • on entendait que l’éclat de son rire.
    • Mais trop tard pour l’inspecteur Harry’s , son dernier souffle expiré.
    • L’hiver vient de se terminer.
    • Alors , si vous , vous promenez un jour dans cette petite ville au aboie ..
    • Peut être qu' à ce vieux comptoir marbré,
    • vous entendrez par hasard compter cette histoire.
    • Pour les plus curieux qui roderaient autour de la tombe de l’inspecteur Harry’s .
    • vous y trouverez ,inscrit en lettre d’or ceci :
    •  
    • Regarde , regarde les erreurs de ton passé.
    • Pour mieux appréhender ton présent .
    • Regarde , regarde la mort sera toujours présente.
    • Au clair de lune ,tu recevra ton châtiment.
    •  
    •                                                           F et mère : 30/09/2016

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    • La fleur du mal ( 2 )

     

    • Les giboulées de mars s’abattaient sur cette petite ville au aboie..
    • L’inspecteur Harry’s errait dans ses ruelles ,
    • le cœur brisé , cherchant un indice pour se raccrocher à la vie ,
    • un petit quelque chose afin de trouver cet assassin.
    • Un homme obsédé, meurtri,
    • aveuglé par la douleur , au pied de cette tombe fleurie
    • Sa bien aimé y est endormie .
    • Sa tète bourdonne ,
    • ce manque de sommeil l’empêche de raisonner.
    • La folie joue avec furie sa mélodie:

     

    • Regarde , regarde , inspecteur
    • Ils m’ont arrachés les yeux
    • Ces voleurs , ces mécréants .
    • Regarde , regarde mon amour
    • Tes mains sont tachées de sang .

     

    • Au fil des mois , à ses cotés .
    • Un surdoué , d’apparence athlétique ,
    • aux yeux gris acier , barbe impeccable.
    • Inspecteur Joachim petit nouveau de la crime.
    • Mais Harry’s en n’avait que faire !!
    • Perpétuel souvenir de sa femme agonisante ,
    • Seul , le murmure de ses lèvres ,
    • lui résonné dans sa tète :

     

    • Regarde , regarde cher inspecteur
    • La fleur du mal qui sévit dans ta vie .
    • Regarde , regarde la pleine lune .
    • Le sang coulera sur le bitume d’un trottoir !
    • De sa lumière, La fleur s’épanouira.

     

    • Un cri dans la nuit…
    • Subtil mise en scène , d’un hiver enneigé.
    • A l’orée d’un bois , sur un tapis rouge vermeille.
    • Comme une offrande à ses deux inspecteurs ,
    • ce corps nu morcelé par le froid .
    • Cette pauvre enfant atrocement mutilée ,
    • À peine 20 ans, les pupilles fixant les étoiles .
    • Sont cœur avait disparut ,
    • Sternum ouvert sur l’immensité du ciel .
    • L’inspecteur Harry’s tous tremblant,
    • tenant dans sa main tachée de cristaux de sang .
    • Un morceau de papier étrangement bien plié ,
    • il l’avait trouvé dans ce trou béant sur le corps de cette pauvre enfant ..
    • Instant déconcertant , on n’apercevait que le bleu - blanc ,
    • que le bleu - blanc des gyrophares de police et des ambulances .
    • L’inspecteur Joachim ,se tenant à quelques pas de la scène ,
    • venait de comprendre cette douleur ,
    • cette impuissance que Harry’s ressentait ,
    • À l’instant même ou il imaginait cette histoire arrivant
    • sur sa petite amie, Kristine.
    • Violente crampe à son estomac, à ses lèvres le gout de l’effroi,
    • on ne voyait plus que de lui.
    • la fumée de son vomi tombé sur la neige blanche immaculée.
    • Ce fut à cet instant que l’inspecteur Harry’s , lu à voix haute cette lettre :

     

    • Regarde , regarde cher inspecteur
    • La fleur du mal a encore sévit.
    • Que la lune en soit témoin.
    • Votre sang coulera sur le bitume d’un trottoir.
    • De sa lumière ,au denier souffle de votre vie.
    • La fleur du mal s’épanouira .

     

    • Plus de doute ,cette histoire macabre bien orchestrée ,
    • lui était intimement liée.
    •                                                         F et Mère : 29/09/2016
    •  

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    • Polaroïd ( 1 )

     

    • C’Était en octobre 1961 ,
    • l’automne tapissé de son long manteau cuivré,
    • une petite ville aux aboie.
    • Au croisement d’une ruelle sinistre ,
    • se tenait un bar ou le temps s’était arrêté,
    • à ce vieux comptoir marbré.
    • Sur la scène on y apercevait ,
    • cette artiste aux talents multiples.
    • Musicienne , chanteuse tantôt comédienne …
    • Quittant gracieusement la scène.
    • Dans la pénombre de ses coulisses aux murs teintés de pourpres,
    • une lourde porte se referma sur cette silhouette fluette.
    • Cette loge servit de cage au prédateur pour l’attraper…
    • Ce magnifique oiseau au plumage bleuté.
    • La terreur sur son visage ,douleurs effroyables pour ce p’tit être.
    • l’oiseau agonisa puis perdit connaissance sur le sol froid .
    • Pleine lune pour ce tableau …
    • De ses lumières virevoltantes ,
    • brisant cet instant glaçant.
    • Dans cette nuit automnale,
    • Il n’apparut que le jaune , orange , rouge,
    • le jaune , orange , rouge des camions …
    • A l’aube de ses 40 ans ,
    • cette femme ne revit plus jamais la couleur chatoyante du couché du soleil
    • ni le reflet de sa vie dans un miroir ni le sourire bienveillant de son pianiste .

     

    • Regardé, regardé , Mr l’inspecteur !!
    • Ils m’ont arrachés les yeux ,
    • ces voleurs , ces mécréants ..
    • Regardé , regardé , mes mains sont tachées de sang !!
    • Mes yeux ont disparut , ma vie a été volée.
    • Inspecteur , il faut les retrouver …

     

    • Homme de 56 ans , au sourire ravageur .
    • Des cheveux grisonnant en harmonie avec son imper et ses menottes au saturons.
    • Inspecteur Harry’s , au yeux vert d’eau,
    • ne prêtant guère d’attention aux résonnances des ses mots ..
    • Polaroid d’une nuit d’horreur ordinaire pour cet homme au revolver grippé.
    • Lassitude sur ses quelques lignes obliques griffonnées sur son carnet de note froissé .
    • Encore une histoire glauque à son actif ,
    • Il rengaina son instinct au tiroir de son bureau de flic ,
    • pas de piste tangible à renifler.
    • L’automne est terminé ..
    • Ce fut que trois mois plus tard ,un soir de pleine lune ,
    • encore une fois accroché au bitume d’un trottoir ,
    • rentrant chez lui un peu tard ,
    • qu’il découvrit allongé dans le noir , sa femme ensanglantée.
    • Agonissant les entrailles en diapasons sur le sol tacheté de son salon .
    • Il entendit résonner dans un murmure… cette voix :

     

    • Regardé, regardé, Mr inspecteur .
    • Ils m’ont arrachés les ovaires ,
    • ces voleurs , ces mécréants!!
    • Regarde , regarde , mon amour ,
    • Mes mains sont tachées de sang.
    • Mes ovaires ont disparut et ma vie a été volée.
    • Inspecteur , tu nous a laissé tombé .
    •                                                        f et mere : 05/09/2016 

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    • Les premices de la vieillesse .

      

    • Ce matin en me réveillant,
      J'étais loin d'imaginer que..
      Cette toilette quotidienne,
      Me révélerait durement cette réalité..
      Figée d'horreur devant mon miroir. ...
      Les yeux hagards, me voilant cet instant.
      Je replonge dans ses souvenirs d'un autre temps..
      A ce premier rayon de soleil,
      Caressant délicatement mon petit jardin en éveil.
      De cette terre nue,au bord d'une allée en création.
      De mon enthousiasme quand fut venu le printemps.
      Et de ce petit gazon poussant au gré du vent..
      A la fraîcheur de mes explorations en terre inconnue,                              
      de ses merveilles colorées, accrochées aux iris de mes pupilles d'adolescente..
      Que c'était bon de sentir, l'ivresse du printemps !!
      De ma joie quand fut venu l'été, arborant avec vitalité ce jardin                   " fertile à souhait ".
      A la douceur, sous mes doigts d'une terre en émoi..
      Une pensée pour ses visiteurs noctambules,                                  marchants sur mon allée humidifiée par la rosé...
      De ses douces nuits, sous la voûte étoilée de mon jardin en dentelle, écumant en tourbillon, les astres de mes fiers amants.
      Je suis devenue arquemuse de cette folie...
      De ses cortèges de farandoles, sous les parasols..
      A l'ombre de ma vie terrestre..
      Mais le sort en décide autrement, peu à peu mon jardin s'endort.
      D'ailleurs même l'automne n'est pas venu...
      C'est l'hiver qui s'installe...
      Dessinant de traits grossiers,
      Les nouveaux contours de mon allée..
      Une nature monotone et morne, c'est à en devenir folle..
      Je vous le promet..
      Mon jardin est dans tout ces états
      Des flocons viennent de tomber...
      Mais où est passé ma jeunesse, mon éternel printemps, été ?
      Je vais devenir folle.. Il me faut de l'aide..
      Trouvons un jardinier expérimenté.
      Il pourra peut-être raviver avec amour et passion, les couleurs de mon allée en déclin..
      Il pourra peut-être entretenir, les vestiges de mon passé, lui...
      Il aura peut-être l'art et la manière de faire encore pousser des fleurs voir même quelques graines de jasmins, lui..
      Aux froideurs de mes futurs matins, ce jardinier,                                     s'y sentira peut être bien, lui...
      Mais peu importe.
    •  
      Car moi..
      Ce matin là, l'horreur été là..
      Me renvoyant avec vice dans ce miroir, la réalité du moment...
      Sur mon pubis, trônant en souriant, ses trois poils blancs..
      Oui!! Les prémices de la vieillesse !!
      Ah ! Ça, non, mon jardin ne subira pas cet affront..
      Alors pour sauver l'apparence d'une jeunesse qui s'enfuit..
      Armée d'une pince à épiler..
      Je les ai violemment arrachés..
      Ah ! Ah ! VICTOIRE...

    • Connerie de ma part, je le reconnais.
      Peu importe mes efforts, ils seront toujours de courtes durées.
      Se sont les prémices de la vieillesse qui ne riment pas forcément avec sagesse, la preuve..
      Je ne pourrai y échapper, je dois l'accepter, c'est le cycle naturel de la vie m'a t-on dit..
      Du coup je n'ai plus qu'à ranger ma pince à épiler.

                                                                                   28/03/2016 : F et Mère


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    • Nuit d'ivresse..

     

    • De ces cheveux d'argent….
    • Au contact de cette tresse luxuriante..
    • Doux rêves terrestres..
    • A ton sourire noir parsemé d’étoiles,
    • Filante est ma solitude,
    • De mon regard bienveillant..
    • Devenu mon exutoire,
    • imaginaute d’espoir..
    • Glissante sur ta voile lactée,
    • d’une image fabriquée..
    • En mon cœur ensorcelé,
    • mon amour reste raisonnable,
    • Devenue profondeur astral,
    • nos auras se réclament …
    • Mes songes créant folies,
    • sous ce ciel immortel..
    • De ces Cheveux d’argent,
    • Au contact de cette tresse luxuriante..
    • Doux rêves terrestres..
    • Ma solitude est - elle ,
    • Que ma vie résonne..
    • Comme l’oiseau de padam- padam,
    • En chantant à mon âme..
    • Qu’il est temps d'aimer..
    • De ton regard d'ébène,
    • À ton cœur en éveil..
    • Elle te murmure juste..
    • Un…. je t’aime..

     

    •                         F et mère 11/01/16
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    • REFLEXION

     

    • En toute sérénité ,
    • peu importe sa destinée.
    • Lâcher prise ,
    • à tous sentiments de possessivités.
    • Laissé partir cet amour,
    • souffler consciemment sur cette flamme.
    • De ses bras autours de mon âme.
    • Ne garder qu’en souvenir cet instant présent.
    • Ne plus penser à demain ,
    • ne plus rien attendre en retour.
    • Paresse de mon cœur dans son écrin.
    • Serait ce un soupçon de sagesse
    • ou réellement de l’amour ?
    • Couché sur du velours,
    • attendant le lendemain ,
    • laisser partir l’être aimé pour son bien.
    • Avons-nous humains ,
    • la capacité de se dévouement d’amour ?
    • Accepter leurs absences prolongées ?
    • Savourer l’essence d’un partage.
    • Tic-tac-tic-tac…
    • Le temps s’écoule lentement.
    • Sourire aux lèvres à tout moment.
    • Laissé partir l’être aimé pour de bon.
    • Nostalgiques instants ,sensations perdues.
    • De ce monde égotique ,
    • suis-je devenue moi-même illusion?
    • Paresse de mon cœur dans son écrin
    • Serait ce un soupçon de sagesse
    • ou réellement de l’amour ?
    • Couché sur du velours,
    • attendant le lendemain …
    • De ce monde de consommations ,
    • Diapason funèbre de mes émotions.
    • Je suis devenue raison ..
    • Friandises passionnées,
    • à mes chemins de traverses.
    • Averses de patience et de leçons,
    • a mon parchemin de vie terrestre.
    • Longue est la route de ma destinée …
    • Paresse de mon cœur dans son écrin.
    • Serait ce un soupçon de sagesse
    • ou réellement de l’amour ?
    • Couché sur du velours ,
    • attendant le lendemain .
    • Jeux éphémères de nos destins croisés.
    • Laissé partir l’être aimé…
    •  
    •                              
    •                                       F et mère : 11/11/15

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    • Hurler…

     

    • Cette souffrance qui rogne doucement ma panse.
    • Exutoire de mes émotions ,
    • Exorciser librement mes démons.
    • Hurler a pleins poumons …
    • Je dois hurler mes déceptions.
    • Hurler mon désarroi , imprégné dans mes cellules.
    • Expulser , exister en dehors de ma bulle .
    • Inspire , expire …
    • Expiation de mon être fébrile en suspension.
    • Expectorer l’outil de ma souffrance.
    • Expansé mon âme en auréole, à foison .
    • Hurler enfin pour de bon!!!
    • Cette amie qui s’assoie chaque nuit aux pieds de mon lit.
    • Diapason eternel de ma vie éphémère.
    • hurlement jusqu’à en perdre haleine .
    • Solitude épinglée en ma chair .
    • Priorité à mes veines submergées des échos de ma douleur.
    • Hurler à chaque plaisir de chair.
    • Inspire , expire….
    • Cette souffrance qui rogne doucement ma panse.
    • Exutoire de mes émotions ,
    • Hurler à pleins poumons …
    • Exorciser librement mes démons .
    • Hurler enfin pour de bon!!
    • Inspire , expire…..
    • Souffle de vie me dit on !!
    • Besoin d’hurler pour éviter la dépression ,
    • ne plus tourner encore en rond.
    • Bien être à mon corps fatigué .
    • J’épands p’tit à p’tit ce poison sur cette terre.
    • Ne pas devenir déraison …
    • Devenant artisan de ma renaissance.
    • Hurler pour ne pas oublier mon Nom .
    • Plénitude à mon cœur déchargé .
    • Je sens enfin l’embrun de l’éveil sur mon visage.
    • Inspire , expire….
    • Cette souffrance qui rogne doucement ma panse.
    • Exutoire de mes émotions ,
    • Hurler à pleins poumons …
    • Exorciser librement mes démons .
    • Hurler enfin pour de bon!!
    • Hurler , OUI !!
    • Je l’ai fait …
    •                                                                   F et Mère :01/10/2015
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    • Tourner en rond …

     

    • Tourner en rond , tourner en rond.
    • Discutons , discutons ..
    • Tourner en rond , tourner en rond ,
    • Ne plus parler de nous pour de bon !!
    • Devenons exemple,
    • D’un amour à l’abandon.
    • Tourner en rond , tourner en rond ,
    • Discutons , discutons …
    • Devenir fous de nos mots pas prononcés.
    • Devenir un tout ,
    • notes d’humains écorchés.
    • Arpentons ,
    • l’indécence de ce silence,
    • qui nous déchire involontairement.
    • Tourner en rond , tourner en rond.
    • Devenue folle de ton absence.
    • Amant d’une vie illusoire.
    • Caresse sensuelle à ces beaux soirs.
    • Discutons , discutons ,
    • Pour ne plus souffrir de cette infection .
    • Décliner notre amour sous la pleine lune,
    • devenu obscure passion .
    • Oublier que je t’aime déraisonnablement .
    • Tourner en rond , tourner en rond ,
    • Devant tes yeux bleus pâles .
    • Empâle mon cœur de ton abandon
    • pour une future guérison optimale.
    • Vivre sans toi deviendrait ma croix .
    • Discutons , discutons .
    • Je ne suis pas faite de bois .
    • Casse ces chaines que tu m’as posées .
    • Il y a longtemps qu’elles sont rouillées .
    • Libre , je voudrais être pour ne plus perdre la tête !!
    • Tourner en rond, tourner en rond ,
    • Nausée à ma bouche ,
    • je déclare forfait .
    • Dans tes bras, je tangue à souhait .
    • Alors, discutons jusqu’au levé du soleil .
    • Pour ne pas avoir de regrets ,
    • réapprendre à respirer pour de nouveau aimer ,
    • c’est mon souhait ..

     

    •                                                 F et Mère : 10/08/2015
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    • L’HOMME…
    •  
    • L’Homme me fait honte !!
    • Je pleure , moi humaine ,dans ses ruelles de malheurs.
    • L’Homme me fait peur !!
    • Avec leurs discours trompeurs .
    • Et je pleure , pleure d’être arrivée sur cette terre avant l’heure !
    • Que dois je faire ?
    • J’ai la nausée de voir autant de faux sans blancs .
    • Mais a les entendre , ils sont tous blancs comme neige !
    • Pensées en flocons , tombant sur cette terre d’asile ,
    • Désarrois aux parois givrées de leur spiritualité écorchée.
    • Reflet d’un miroir aux abois, de leurs êtres primaires ,
    • déformés , usés à chacun de leurs actes d’Hommes qu’ils commettent …
    • L’Homme me désespère !!
    • Ignorant le drame qui va se jouer.
    • Equilibre naissant dans ses quelques consciences humaines ,
    • quelques poignées d’Hommes sont en sursit sur cette table d’ébène !
    • Le Diable est joueur , il bat sont jeu de carte, peu importe les arcanes.
    • Religion , Gaya ou Athée !!
    • La partie va commencer …
    • Les Anges sont tendus , leurs ailes sont repliées .
    • L’Homme deviendra terreur , aux mains du Diable !
    • De cette partie intemporelle , pas de règles établies ,
    • tous les coups sont permis .
    • Le Diable mise gros sur cette table ,
    • il veut gagner la partie !
    • Les Anges feront-ils de même ?
    • Que dois - je faire ? moi humaine et spectatrice .
    • Dois - je continuer a regarder ou jouer avec eux ?
    • L’équilibre de l’univers est compromis ,
    • instant déconcertant !!
    • Humaine avant toute chose , peu importe ,
    • si vous considérai mon acte comme de la lâcheté.
    • Je lance ma carte….
    • Face posée devant cette attablée.
    • JOCKER!!!!
    •                                              F et mère : 28/09/2015

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