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- Œil de bronze.
- Oh! Toi , œil de bronze,
- Qui attire tant de convoitises.
- Grotte mystérieuse aux parois dentelées.
- Que tes sentiers sont sinueux pour atteindre ton chevet !
- Nombreux sont ses voyageurs , amateurs ou pionniers
- qui ont tentés de t’explorer !
- Escaladant , s’accrochant péniblement a tes façades .
- Ils espèrent bon nombre de fois de découvrir ton joyau.
- Mystère ancien au porte de cette grotte .
- Un trophée tant désiré par ses audacieux .
- La noirceur de ton aspect , impressionne les plus téméraires.
- A l’ombre de ta nudité redondante.
- De cette petite brise caressant ce paysage verdoyant , fantasmatique.
- Tu restes toujours inexplorée…
- Et quand bien même, le tonnerre gronde entre ses vallées rocheuses .
- Ton mystère…
- Attire les plus grands champions dans ce domaine.
- Ces hommes lubriques désappointés ,
- s’essayeront héroïquement a mains nues ,
- a la pioche ou a la lampe torche,
- de te pénétrer vaillamment !!
- Mais en vain !!!
- Ton terrain sauvage , n’est point facile d’accès .
- Tant tôt , boueux , glissant ..
- Tant tôt , sec et impétueux ..
- Seul a bord ! tu y règne victorieuse…
- Ce triomphant désir mélangeait a une ardente curiosité enfantine,
- les font s’incliner .
- Quel périple scabreux pour ses amants d’un jour.
- Alors , dans un dernier espoir ,
- jetant une pièce a cette fontaine a vœux.
- Ils attendent …
- Mais dans un eternel écho nauséabond ,
- Du plus profond de ses entrailles ..
- Un cri caverneux remonte…
- « illusion , illusion , illusion ! »
- Que d’efforts désuets ,
- laissant leurs pauvres fantasmes d’ homme inachevés.
- Oh ! Toi , œil de bronze,
- Symbole mystique de la personnalité humaine .
- Recouverte sous un fin tissu nuageux gris dentelé .
- Insoumise, tu es !!!
- Pourtant , tu laisseras encore bien des défis ,
- a leurs futurs explorations divines .
- Alors,
- Ayez ! La gratitude.
- Vous hommes éphémères.
- D’avoir pu fouler ses alentours et ainsi admirer sa splendeur obscure.
- Tu resteras ..
- Oh ! Toi terre inoccupée..
- Le plus beau joyau convoité,
- A l’abri de tes parois dentelés;
- Que ton mystère grandisse, en secret…
- F et mere : 13/01/15
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